Le royaume perdu

17 février 2015

Le royaume perdu

La terre est de volcan

le voisin de poudre

moi de kapok

et ne m’accommode

ni de cette terre

ni de ce voisin

ni de moi.

Mon refuge est ma case

bâtie de rires

couverte d’irrévérences

et badigeonnée de blasphèmes.

Elle porte des ailes d’aigle ma case

et vit dans les airs.

Mon trône d’humour, muezzin des aubes nouvelles

a tracé ma route à l’enfer

mais la houle est lancée :

il suffit de rien

on périt de tout

l’immensité s’anéantit.

11.02.2015

13h47

 

 

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