África, pobre mãe

África, pobre mãe

Nino Tristao, 1er navigateur portugais sur les côte de la Guinée Bissau
Nino Tristao, 1er navigateur portugais sur les côte de la Guinée Bissau. Premier navigateur portugais sur les côtes de la Guinée Bissau d’aujourd’hui. il est tué en 1446, disons près de 50 ans avant que Chritophe Colomb ne « découvre » l’amérique, déjà habitée par les Indiens Arawaks. Si tous les peuples côtiers avaient tué du blanc, aucun africain n’aurait été mis en esclavage. mais l’église catholique était avec les esclavagistes. Combien a-t-elle gagné tous ces siècles qu’a duré l’esclavage?
Rio Cacheu
Le fleuve, Rio Cacheu, pour où les esclaves étaient acheminés jusqu’à l’océan.
Ce bâtiment servait à parquer les esclaves avant de les répartir selon leur ethnie
Ce bâtiment servait à parquer les esclaves avant de les répartir par 100 selon leur ethnie dans 7 cases, car l’esclavage dans cette région tenait concernait 7 ethnies.
Ces cases aujourdhui aménagées en chambres de passage, servaient à parquer les esclaves suivant leur provenance. IL y avait 7 cases correspondant aux 7 ethnies vendues
Ces cases aujourdhui aménagées en chambres de passage, servaient à parquer les esclaves suivant leur provenance. IL y avait 7 cases correspondant aux 7 ethnies vendues
Cette Bissau-Guinéenne a posé alors que je prenais la photo. Elle aurait été bien vendue par Diogo Cao
Cette Bissau-Guinéenne a posé alors que je prenais la photo. Elle aurait été bien vendue par Diogo Cao. Ces yeux blancs auraient séduit un esclavagistes, mais le code noir l’aurait maintenue dans la servitude.
Coffre-fort où était déposé les impôts perçus
Coffre-fort où était déposé les impôts perçus. Je l’ai retrouvé abandonné rue Bacampolco.
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Case destinée à accueillir 100 esclaves de l’ethnie PECIXE. Sur certaines cases, les références ethniques ont disparu, mais i l en reste deux: JETA et PECIXE.
Diogo Cao
Le navigateur Diogo Cao qui a découvert en deuxième les côtes de l’acteulle Guinée Bissau. On raconte qu’il a mis sa main en visière pour décourir d’autres terres et ainsi a pu décourir l’Angola.
Fort Baluarto
Fort Baluarto: lorsque les esclaves dans les cases atteignaient 100 par ethnie, soit un total de 700, alors on les acheminait par un tunnel jusqu’à ce fort, duquel il partait en servitude, et n’en revenaient plus, même morts.
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Ces cases où on entassait les esclaves par 100. aujourdhui, aménagées, elles servent de chambre de passage. la honte du capitalisme.
Honoris Barreto, qui céda la Casamance au Français contre Cacine
Honoris Barreto, né le 4 avril 1813: il céda la Casamance précédemment territoire de la Guinée Portugal au Français contre Cacine
Intérieur du bâtiment
Intérieur du bâtiment où on entassait les esclaves. le guide raconte qu’il y avait un tunnel jusqu’au fort. difficile à vérifier. le bâtiment ne tient debout que par miracle. il risque de s’effondrer à chaque instant.
Marmite dans laquelle les portugais cuisinaient pour les esclaves, en attendant leur départ
Cette marmite se trouvait au fort et servait à préparer (allez savoir quoi aux esclaves). les portugais, l’ont jetée au fleuve, mais les pêcheurs l’ont ramenée sur la terre fereme. elle reste la honte de ce pays qui a vendu du nègre avec la bénédiction du Vatican.
Plafond du bâtiment 1
Le plafond du bâtiment où s’entassaient les esclaves.

Joao Teixeiro Pinto Plafond u bâtimentJe séjourne depuis le 23 mai 2016 à Canchungo. Un collègue m’a parlé, au détour d’une discussion, d’un fort à Cacheu, chef lieu de la région. Cet après-midi, j’ai ménagé une pause  puis me suis rendu à Cacheu, où réside le gouverneur, ancien fort d’esclaves, port de pêche aujourd’hui. Je ramène quelques photos. Comme tous les pays vendeurs d’esclaves, le Portugal a pillé ce pays et n’a laissé derrière lui que des ruines.

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